Il y a beaucoup d’informations contradictoires sur la valeur des balises H1 en tant que facteur de ranking. Alors, qui a raison ?
La balise H1 est un en-tête HTML de titrage qui est le plus souvent utilisé pour annoter le titre d’une page Web. A ne pas confondre avec la balise title.
La plupart des sites Web utilisent le CSS pour que le H1 se démarque sur la page par rapport aux titres inférieurs tels que H2, H3, etc.
Chaque page ou publication peut avoir plusieurs en-têtes ou Headings. La balise HTML <H1> est généralement utilisée pour le titre d’une page ou d’un article et c’est le premier en-tête visible sur une page
La balise HTML <H1> est la première balise d’en-tête visible sur une page. Elle est utilisée pour le titre d’une page ou d’un article. Lorsqu’elle est affichée en code HTML, la valeur H1 est incluse dans des balises <H1> </H1>.
Le moyen le plus simple de comprendre l’utilisation de la balise H1 est d’imaginer que vous écrivez un plan d’un document. Le titre principal de votre document sera votre <h1>, vos points principaux <H2> et les sous-points le <H3>.
Le H1 est donc une balise HTML qui indique un titre sur un site Web. Le HTML a six balises de titre différentes – h1, h2, etc. Le h1 est considéré comme le titre le plus important et le h6 est le moins important.
Les tags ou balises sont souvent formatés en fonction de leur importance : on passe d’un rendu très visible pour le H1 à un rendu plutôt discret pour le H6.
Ces niveaux de titrage sont utilisés pour construire une page de manière hiérarchique et donc pour informer les moteurs de recherche des titres et sous-titres ainsi que de l’organisation générale de la page : le H1 est donc un élément essentiel pour le référencement d’une page.
Les preuves des balises H1 comme facteur de classement
Pour cette chronologie, nous nous appuierons fortement sur les recherches de Roger Montti sur la façon dont la perception et la pondération des balises H1 par Google ont évolué au fil des ans.
Parmi ses principales conclusions :
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1998 :
Le titre de la page était un facteur de classement fortement pondéré, comme en témoigne ce passage de l’article de recherche de Sergey Brin et Larry Page, The Anatomy of a Large-Scale Hypertextual Web Search Engine :
Pour les sujets les plus populaires, une simple recherche de correspondance de texte limitée aux titres de pages Web fonctionne admirablement lorsque le PageRank priorise les résultats.
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2003-2004 :
La taille de la police, initialement une mesure de l’importance d’un mot, a cédé la place à la structure HTML en tant qu ‘algorithme de classement.
Nous avons eu un premier aperçu de la façon dont Google a utilisé le balisage HTML pour informer la compréhension de l’algorithme de la structure sémantique dans le brevet, Google patent Document ranking based on semantic distance between terms in a document.
Bill Slawski de Seobythesea.com a analysé ce brevet en 2010 et a expliqué :
Une partie du processus derrière cette approche implique un moteur de recherche analysant les structures HTML sur une page, recherchant des éléments tels que les titres et les en-têtes sur une page …
En d’autres termes, le moteur de recherche tente de localiser et comprendre les structures visuelles d’une page qui pourraient être sémantiquement significatives, telles qu’une liste d’éléments associés à un en-tête.
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2005-2011 :
Les balises H1 ont été largement considérées comme un facteur de classement Google – et leur optimisation comme une tactique de référencement clé – à travers les jours de gloire du marketing de contenu.
Les balises H1 et H2 optimisées, la densité des mots-clés et le contenu de formule ont dominé ces beaux jours. Parce que ces articles ont été utilisés pour créer des liens et générer du trafic pour le partage des revenus, le volume importait beaucoup plus aux créateurs de contenu que la qualité ou l’utilité du contenu produit.
Les éditeurs légitimes s’en sont offusqués, et c’est ainsi que Google Panda est arrivé en 2011. Ces tactiques ne fonctionnaient plus et pouvaient, en fait, impacter l’ensemble du classement de votre site.
Il suffit de poser la question à Demand Media qui en a subi les foudres à cette époque.
Pour les sites supprimés par l’algorithme Panda, Google a révélé 23 questions qui aident le moteur de recherche à déterminer l’autorité d’un contenu.
L’expérience utilisateur a été priorisée d’une manière très importante – et les paiements de partage des revenus provenant des fermes de contenu ont fini par s’essouffler.
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2019 :
Plus récemment, John Mueller a expliqué dans un Google Webmaster Hangout de 2019 que Google utilise des balises HTML pour mieux comprendre en quoi consistent la page Web et son contenu.
Le nombre de balises H1 que vous utilisez n’a pas d’importance, a-t-il déclaré, en déclarant que :
Votre site va se classer parfaitement bien sans balises H1 ou avec cinq balises H1.
… Les éléments H1 sont un excellent moyen de donner plus de structure à une page afin que les utilisateurs et les moteurs de recherche puissent comprendre quelles parties d’une page sont en quelque sorte sous différentes rubriques.
… surtout avec HTML5, avoir plusieurs éléments H1 sur une page est tout à fait normal et attendu.
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2020 :
John Mueller a répondu à une question sur les balises H1 dans une vidéo Google webmaster central en Août 2020. Il a clairement fait référence aux rubriques en tant que facteur de classement et a déclaré :
Les en-têtes ou Headings d’une page nous aident à mieux comprendre le contenu de la page. Les en-têtes sur la page ne sont pas le seul facteur de classement que nous avons – nous regardons également le contenu seul.
Mais parfois, avoir un titre clair sur la page nous donne un peu plus d’informations sur le sujet de cette section.
Il a aussi expliqué que les Headings peuvent être particulièrement utiles pour aider Google à comprendre le contenu et le contexte d’une image.
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2021 :
En Août, il y a eu beaucoup de discussions sur la réécriture par Google des balises title ou titre du contenu pour un nombre limité de pages dans les résultats de recherche.
Souvent, le texte de la balise H1 était utilisé comme nouveau titre sur la page de résultats des moteurs de recherche (SERP).
Les évidences contre les balises H1 comme facteur de classement
Même en 2009, Google était bien au courant des tactiques de spam autour des balises H1.
Par exemple, Matt Cutts, alors chef de l’équipe Webspam de Google, avait averti dans cette vidéo pour Google Search Central :
Ne faites pas tout en H1 et utiliser ensuite CSS pour le faire ressembler à du texte ordinaire, car nous voyons des gens qui sont des concurrents se plaindre de cela.
Si jamais les utilisateurs désactivent le CSS ou si le CSS ne se charge pas, cela a l’air vraiment mauvais.
À l’époque, il a dit qu’il était acceptable d’utiliser « un peu de H1 ici et peu de H1 là », mais qu’il devrait être utilisé de la manière dont il était prévu : pour les titres.
Il a ajouté :
… Si vous essayez de mettre H1 partout sur une page, les gens ont essayé d’en abuser, et donc, nos algorithmes essaient d’en tenir compte.
Par conséquent, cela ne vous fait pas vraiment beaucoup de bien.
Les tags H1 comme facteur de ranking : verdict
Dans les premiers jours du référencement, les éléments de texte sur la page étaient des facteurs fortement pondérés dans l’algorithme de recherche Google.
Les mots spécifiques utilisés, l’endroit où ils apparaissent sur la page et la taille de la police dans laquelle ils apparaissaient indiquaient à Google à quel point ces mots étaient importants. C’est ainsi que Google a déterminé la pertinence d’une page Web pour une requête donnée.
C’était ce que Google utilisait à la fin des années 90 et au début des années 2000 parce qu’il n’avait pas grand-chose d’autre à faire.
Et comme tant d’anciens facteurs de référencement, les facteurs H1 ont rapidement été saisis comme un moyen facile de manipuler les classements. La sur-optimisation des H1 les a mis sur le radar de l’équipe webspam, ce qui a entraîné leur dévaluation.
Aujourd’hui, les balises H1 et d’autres éléments HTML structurels aident toujours Google à comprendre comment le contenu d’une page Web donnée apparaît aux utilisateurs. Ils aident toujours Google à déterminer la pertinence et la structure sémantique d’une page Web.
Ils informent la compréhension de l’algorithme de ce dont parle la page, à qui elle s’adresse et pourquoi elle est ou n’est pas la meilleure réponse pour une requête donnée.
John Mueller a confirmé que les titres sont un facteur de classement Google.
Ceci étant dit, cela ne compte pas beaucoup en soi. Mais, essayer d’utiliser la balise H1 pour vous frayer un chemin vers le haut des pages de résultats Google en utilisant tout un tas d’entre eux, en les bourrant de mots-clés ou en essayant de cacher une page entière de H1 en utilisant CSS ne fonctionne tout simplement pas.
En tout cas, plus maintenant.
En ce qui concerne l’optimisation sur la page, votre objectif principal devrait toujours être l’expérience utilisateur.
C’est ce qui est le plus important pour Google, et cela vaut pour vos balises H1 ainsi que pour la qualité de votre contenu, l’optimisation de l’image, etc.
Source : Searchenginejournal
